Mairie de Saint-Prosper : le nouveau défi de France Bédard
SAINT-PROSPER. Élue par acclamation le 30 août dernier, France Bédard entame un nouveau défi à la mairie de Saint-Prosper-de-Champlain.
Elle qui est arrivée au conseil municipal en 2017 en tant que conseillère cumule plus de 20 ans de bénévolat et d’implication dans diverses sphères d’activité. Elle a notamment été présidente d’une garderie, impliquée au niveau de la pastorale, fait partie du conseil d’administration du Bulletin des Chenaux, été membre des conseils d’établissement d’écoles primaire et secondaire, présidente du hockey mineur à Sainte-Anne-de-la-Pérade et impliquée auprès du service de premiers répondants.
Arrivée à Saint-Prosper il y a 34 ans, Mme Bédard a offert de son temps pour le Festival des Sucres de la municipalité pendant 26 ans, en plus de faire partie de l’équipe des loisirs pendant plus de 20 ans.
«J’ai toujours aimé m’impliquer, dit-elle. Quand je veux savoir comment ça fonctionne, je m’implique. Ça m’a permis de toucher à beaucoup de choses dans divers domaines. Je me suis toujours intéressée à la politique, mais je n’aurais pas pensé me présenter à la mairie.»
«Quand l’ex-maire, René Gravel, a démissionné, ça ne m’était pas passé par la tête de prendre sa place, ajoute-t-elle. Les gens m’approchaient pour me dire qu’ils me voyaient sur cette chaise. Ça m’a pris un mois et demi de réflexion. J’ai reçu beaucoup d’appuis. J’en ai même été surprise.»
Après mûre réflexion et analyse, elle a finalement décidé de faire le saut. «Ce qui a fait pencher la balance, c’est la discussion que j’ai eue avec deux femmes, une qui est présentement en politique et l’autre qui l’a été pendant de nombreuses années. Les deux m’ont dit la même chose : que si j’y pensais, c’est parce que ça me le tentait. Elles m’ont toutes les deux dit de le faire, que j’allais le regretter autrement.»
Évidemment, ses nouvelles fonctions de mairesse l’ont obligée à quitter des comités, dont celui du Festival des Sucres. «Mais ce n’est pas grave, je me dis que je vais pouvoir m’impliquer d’une autre façon. J’ai été tellement bien accueillie par le conseil, les citoyens et les maires de la MRC que je suis en paix avec ma décision», conclut-elle.