Propriétaire de trois restaurants à 23 ans
SAINT-NARCISSE. Maxime Normandin n’est pas un entrepreneur comme les autres. À l’âge de 23 ans, il est devenu propriétaire de trois restaurants en Mauricie, dont Le Villageois à Saint-Narcisse.
C’est avec une humilité totale qu’il raconte la façon dont il a gravi si rapidement les échelons. «J’ai toujours su que je voulais travailler à mon compte, dit-il. J’ai commencé à travailler en restauration à l’âge de 13 ans. J’étais plongeur, puis j’ai appris la cuisine. J’ai appris sur le tas. Oui, je suis jeune, mais l’âge, c’est une chose. La maturité, c’en est une autre.»
Originaire de Saint-Tite, il a entrepris, en 2012, des études en comptabilité au Cégep de Trois-Rivières. «À la fin de mes études, en avril 2013, j’ai entendu dire que les propriétaires du Pizzéria 67 à Saint-Narcisse étaient prêts à vendre. J’ai tenté ma chance et ça s’est concrétisé en juillet 2013», se souvient très bien Maxime.
Il n’avait que 20 ans à l’époque. Dans les mois qui ont suivi l’achat, il travaillait surtout en cuisine. Puis, il a peu à peu consacré ses énergies aux tâches administratives. À peine trois ans plus tard, Maxime Normandin et son associé Samuel Cloutier ont acheté le restaurant Le Villageois à Charette dans la MRC de Maskinongé.
«Ç’a été un projet de longue haleine, admet Maxime. J’ai commencé à travailler sur le dossier à l’automne 2015 et j’ai acheté en juin 2016.»
Jamais deux sans trois, le duo a fait l’acquisition d’un troisième restaurant six mois plus tard, en décembre 2016. Cette fois, c’était Chez Ti-Poil à Saint-Tite. «Ça s’est fait vite. C’est le maire de l’époque qui m’avait parlé de prendre la relève du restaurant», indique Maxime.
Un gars d’équipe
Être entrepreneur lui permet de ne jamais tomber dans la routine et de relever des défis stimulants au quotidien. Mais ce qu’il préfère de son travail, c’est la relation qu’il entretient avec ses employés et sa clientèle.
«J’ai beaucoup de jasette et j’aime le monde. Ce contact-là que j’ai avec la clientèle, ça m’allume beaucoup. J’aime travailler avec les gens. J’ai plus de 50 employés que j’adore côtoyer. J’ai du bon monde avec moi, je suis bien entouré. Ce qui me rend le plus fier là-dedans, sans aucune prétention, c’est de procurer un travail à toutes ces personnes, c’est de me dire que ça aide plusieurs familles», confie-t-il.
Un concept chaleureux
Le Pizzéria 67 de Saint-Narcisse est devenu Le Villageois après que Maxime et son associé eurent acheté le restaurant de Charette qui porte ce nom. «Quand j’ai acheté Le Villageois à Charette, l’idée du changement de nom a fait son chemin. Je trouve que le nom me ressemble, explique Maxime. Ce sont des restaurants de village dans des milieux ruraux similaires.»
«Un restaurant de village pour moi, c’est un restaurant familial et chaleureux avec une belle ambiance qui fait en sorte que les gens se sentent comme chez eux, ajoute ce dernier. C’est aussi un restaurant avec une bonne cuisine plutôt traditionnelle. C’est exactement ce que je veux faire.»
Bien que le restaurant de Saint-Tite n’ait pas changé de nom, c’est ce même concept chaleureux que l’on retrouve dans les trois restaurants.