Quelques améliorations au Parc de la rivière Batiscan

SAINT-NARCISSE. Deux projets pourront se concrétiser au Parc de la rivière Batiscan au cours des prochains mois grâce à des subventions de 66 704 $ accordées par le Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA) du ministère de l’Éducation du Québec.

La directrice générale du Parc, Nicole Robert, explique que la plus grande partie du budget sera affectée à la mise à niveau du parcours dans les arbres pour les adultes.

« Il faut changer plusieurs plateformes. Même si on les a toujours très bien entretenues, plusieurs plateformes sont accrochées après des hêtres. La maladie du hêtre fait qu’elles sont de moins en moins sécuritaires. C’est encore très correct, il n’y a pas de problème, mais justement, on les change complètement pour que ce soit plus sécuritaire. »

On prévoit procéder à la mise à jour à la fin octobre, à la toute fin de la saison.

« On reçoit beaucoup de groupes scolaires, surtout du secondaire, en octobre. Ils aiment bien ça, le parcours dans les arbres ou la via ferrata. »

L’autre projet consiste en l’aménagement de deux abris pour les campeurs de passage.

« Quand on dit campeurs de passage, ce sont les gens qui viennent pour en moyenne deux, trois ou quatre nuitées. Dans le secteur Grand-Bassin, il y a des terrains de camping qui accueillent des tentes. C’est vraiment rustique. On va construire un petit abri à pique-nique avec des moustiquaires. S’il pleut, surtout pour les gens en tente, parfois c’est bien utile. On pense que ça va être bien apprécié. »

Ces abris seront installés entre la mi et la fin septembre. Un plus grand nombre de ces abris pourraient être construits dans le futur, selon les commentaires des visiteurs.

La MRC des Chenaux devrait faire savoir d’ici le début du mois de septembre si la demande de financement d’environ 24 000 $ sera approuvée. Le Parc de la rivière Batiscan contribue aux projets à la hauteur de 10 %.

Dernière minute

Si la saison 2024 se déroule bien, avec sa large part de beau temps et de chaleur, Mme Robert remarque une tendance auprès de la clientèle depuis l’an dernier.

« La dynamique de réservation post-COVID est différente. Avant, les gens réservaient très longtemps d’avance. L’an passé, on a vu qu’un peu moins. Puis cette année, ça se démarque encore plus. La fréquentation est la même au final, mais les gens réservent à la dernière minute. Pour tous nos collègues des parcs régionaux, c’est pareil. »

Dans un tel contexte, les prévisions météo peuvent faire toute la différence.

« On souhaite toujours qu’il fasse bien beau. Et que les météorologues arrêtent de faire peur aux gens avec une averse de 2 millilitres à 100 % de probabilité! On annonce ça comme si c’était le déluge! Les gens qui ont tendance à réserver à la dernière minute, c’est certain qu’ils se disent  »On n’ira pas ». »