Des rénovations au sentier national de Grandes-Piles

GRANDES-PILES. Les travaux d’aménagement d’un nouveau parcours au sentier Père Jacques-Buteux à Grandes-Piles touchent à leur fin. Les amateurs de la nature pourront prochainement récolter les fruits des efforts fournis par les bénévoles du Sentier national de la Mauricie.

« Le but est de faire une déviation pour améliorer un nouveau parcours et faire en sorte qu’il soit plus stable à long terme », précise Jacques Goulet, président du Sentier national de la Mauricie.

Une équipe de bénévoles, dirigée par Jacques Goulet, s’est efforcée pour améliorer les conditions d’utilisation du sentier. « Il y a un tracé déjà établi depuis environ 11 ans. Il y a une montée assez raide avec des sols instables et difficiles pour les marcheurs », explique-t-il.

Jacques Goulet, qui est à la tête de cet OBNL depuis 18 ans, souligne que son équipe et lui auront des discussions pour décider s’ils gardent ou non l’ancien parcours pour les sportifs qui fréquentent le lieu.

« Idéalement, nous aimerions terminer cet automne afin que la gestion de l’eau soit plus facile au printemps, avec la possibilité de faire quelques corrections », souligne M. Goulet

L’organisme ne dispose pas de moyens pour mesurer le niveau d’achalandage dans le sentier. « D’ailleurs, on a installé des carnets d’inscription aux entrées, mais nous n’avons jamais quantifié ou comptabilisé le nombre de personnes qui viennent ici », déclare le président du Sentier.

Il indique que le nombre de réservations des deux refuges (le Huppé et le Saint-Bernard) effectué sur le site web de l’organisme varie entre 300 et 400 personnes par année.

Subvention importante derrière le projet

Les travaux ont été réalisés grâce au Fonds pour le développement du sport et de l’activité physique du ministère de l’Éducation dans le cadre de son programme de soutien à la mise à niveau et à l’amélioration des sentiers et des sites de pratique d’activité de plein air.

(Photo : Maad Chaara)

« Avec un échéancier de trois ans pour finir les travaux, nous voulons régler le dossier rapidement pour mieux gérer l’argent restant du montant total », mentionne Jacques Goulet.

La subvention du ministère d’Éducation couvre 80% des frais. Sentier national de la Mauricie essaie de financer les 20% restants, ce qui est déjà beaucoup pour l’OBNL, selon son président.

« Cependant, les subventions avant n’étaient que de 50%, ce qui rendait notre tâche encore plus difficile. J’avoue que cela fait une grande différence aujourd’hui, nous avons une collaboration très intéressante avec le Ministère », dit-il.

Cette subvention, d’un montant total de 60 000 $, a plus que triplé par rapport aux précédentes subventions reçues qui étaient entre 10 000 $ et 20 000 $.

« On a estimé un bon montant d’argent, car cette somme est investie à Grandes-Piles et aussi à Saint-Mathieu-du Parc, où on veut aménager une nouvelle aire pour passer les nuits », précise M. Goulet.

Le sentier national du Parc récréoforestier de Saint-Mathieu-du-Parc, créé par la Coopérative forestière Bas Saint-Maurice, est l’un des premiers au Québec.

« On a décidé de s’intégrer à ce bel endroit bien placé et avec d’agréables paysages. Une bonne clientèle le fréquente pour diverses activités telles que l’escalade et les vélos de montagne. Un beau tout inclus comme on peut dire », commente Jacques Goulet.

Il ajoute que « c’est là d’où vient la demande de l’organisme Rando Québec pour intervenir afin d’élaboref les côtes est et ouest pour faire les 100 kilomètres visés ».

Bénévoles passionnés

Étant membre du club plein air Zahra à Trois-Rivières, Jacques Goulet a recruté plusieurs marcheurs qui sont conscients de l’importance des sentiers. « On a fait de la bouche à l’oreille, il y aussi des amis et des connaissances qui sont venus nous prêter main-forte », commente le président du Sentier. 

Après 18 ans à la tête du Sentier national de la Mauricie, Jacques Goulet quittera ses fonctions à la fin de l’année, avec une période de transition d’un an.

« Je veux passer à autre chose. J’ai encore le goût de donner quelque chose à d’autres sentiers, probablement dans d’autres régions. Je veux découvrir de nouveaux endroits où je peux donner un coup de main », conclut-il.