Une panoplie de jeunes entrepreneurs à Saint-Tite
SAINT-TITE. C’était le grand jour le lundi 24 février dernier à l’école secondaire Paul-Le Jeune de Saint-Tite alors que la soixantaine d’élèves impliqués dans l’entrepreneuriat présentait leur projet à l’auditorium qui était bondé d’élèves de secondaire 1.
Il faut savoir que lors du dernier gala local OSEntreprendre, l’école Paul-Le Jeune a été désignée école entrepreneuriale de l’année par la Commission scolaire de l’Énergie.
À tour de rôle, les élèves ont présenté les projets un à un pour un total de 13 entreprises.
De ce nombre, il faut ajouter aussi les élèves de la classe Pré-DEP qui s’impliquent dans les différents projets en étant des aides-ouvriers.
Il en est de même pour les élèves du groupe d’adaptation scolaire 491 qui mettent leur grain de sel avec la récolte de denrées pour les paniers de Noël en collaboration avec le Carrefour Normandie. Ils ont aussi ramassé plusieurs jouets usagés qu’ils nettoient afin de les donner à la Maison de la famille de Mékinac pour Noël. Ils ont aussi préparé des recettes de biscuits pour chien qu’ils ont testées sur leurs propres animaux. Les biscuits les plus populaires ont été refaits en plus grand nombre.
Les projets entrepreneuriaux sont : La Baraque (kiosque de vente de boissons et nourriture); Paul corn (vente de pop-corn variés); Vélosmooth (confection de smoothies avec un vélo); Aloès que ça va (production de plantes d’aloès et de cactus); Les mordus (récupération et réparation d’articles de pêche); S.O.S. Chauve-souris (confection de nichoirs pour chauve-souris); Les durs à cuir (confection de bracelets et porte-clés); À pas feutrés (confection de semelles en feutre); Le western dans l’objectif (photos de festivaliers au Festival western); Les savons du 405 (confection de savons pour la vente); et Pickelball PLJ (initiation au pickelball).
Qu’est-ce que ça représente pour l’école de voir autant de jeunes impliqués dans l’entrepreneuriat sur une base volontaire? «Ça démontre que l’école, ce n’est pas seulement des matières scolaires, exprime la directrice Isabelle Soumis. C’est aussi de développer des compétences qui vont les préparer à la vie d’adulte. Ça permet aussi de garder certains jeunes à l’école parce que pour eux, les matières scolaires leur parlent moins. Mais ils restent à l’école après les cours, ils viennent la fin de semaine présenter leur projet, ça change littéralement leur perception de l’école. Je le dis souvent au professeur Denis Bourassa, responsable de l’entrepreneuriat… où les jeunes vont chercher toutes ces idées-là? Et Denis est en train de contaminer positivement ses collègues parce qu’il y a de plus en plus d’enseignants qui collaborent à ces projets et qui contaminent positivement leurs élèves. Il y a quelques années, ce n’était pas très développé ici, mais à force d’en parler et de voir les impacts positifs, ça donne de beaux résultats!»
Au terme de la présentation, trois personnes impliquées dans Mékinac ont voté pour leur projet coup de cœur. Ce sont les entreprises À pas feutré, Dur à cuir division bracelet, et Les mordus qui ont reçu le titre d’entreprise coup de cœur.