Quoi de plus valorisant que d’habiller 100 enfants?

Ils sont arrivés par autobus, le sourire aux lèvres. Ils avaient hâte. Ils ont ensuite franchi les portes coulissantes de l’Aubinerie en route vers un bénévole, fébriles, tous. Puis ils ont magasiné à leur goût, selon leur propre choix.

Pour une 17e année, le Club Kiwanis de Trois-Rivières s’est déplacé à l’Aubainerie du Cap-de-la-Madeleine afin d’habiller des enfants du primaire de Trois-Rivières. 

« Nous avons habillé une cinquantaine de jeunes jeudi et on en habille une cinquantaine d’autres ce vendredi, confie le secrétaire du Club Kiwanis de Trois-Rivières, Denis Pérusse. Nous avons toujours une excellente collaboration avec Frédéric Émery (propriétaire de l’Aubainerie) qui nous offre un rabais à chaque facture, en guise de soutien. Le bénévole se déplace avec un enfant et magasine ce qui a été ciblé en priorité pour ledit enfant, tout juste avant l’arrivée de l’hiver. Cette année, on peut se permettre des factures avoisinant les 225$ par enfants. »

« Depuis quelques années, le Club Kiwanis se concentre vraiment sur l’habillement des enfants, a pour sa part confié le président du club, Ghislain Gervais, qui ne pouvait être là ce vendredi. Toutes les campagnes de financement au long de l’année vont vers cette activité-là. »

Annuellement, l’organisme recueille les dons du public et est à la recherche de bénévoles. En effet, comme ce fut le cas pour plusieurs autres organismes, le Club Kiwanis trifluvien a souffert de la pandémie, notamment au niveau de ses membres. Le but premier est de regarnir la banque d’aide pour pouvoir organiser des activités de financement. 

« Pour l’instant, je vous dirais qu’on vit sur la banque de dons qu’on avait reçus avant la pandémie, explique Maxime Lefebvre, jeune bénévole qui travaille activement au recrutement de nouveaux bénévoles. Pendant la pandémie, le club est retombé à cinq membres, mais on a fait beaucoup de travail ces derniers mois pour regarnir la banque. Moi-même, c’est sûr que la cause m’a interpellé alors je n’ai pas vraiment hésité à me joindre au club. »

Rappelons que c’est grâce à une collaboration avec le Centre de services scolaire Chemin-du-Roy que les enfants sont sélectionnés. « Ils ont ciblé les dix écoles les plus défavorisées et ils ont choisi environ dix enfants par école, explique M. Gervais. Ce sont souvent les psychoéducateurs qui savent qui est le plus dans le besoin. En tant que club on veut les habiller pour l’hiver. S’il manque des tuques, mitaines, bottes, manteaux, on veut que ce soit la priorité, mais on veut se fier aux parents et on leur demande ce que sont les priorités. S’ils disent qu’ils viennent d’acheter un manteau d’hiver, on va acheter autre chose. » 

Une campagne de sociofinancement est en cours sur La Ruche, dans le but permettre de recueillir les fonds nécessaires pour mener à bien cette opération annuelle. L’objectif est d’amasser 3000 $ provenant du public afin de boucler le budget : https://laruchequebec.com/fr/projet/habillement-des-enfants-defavorises-pour-lhiver-prochain

Parmi les autres sources de financement, le Club Kiwanis collabore avec les Lions de Trois-Rivières. Pour deux matchs cette saison, une part de la vente des billets sera remise au club qui recueillera des dons pendant les parties. Or, la levée de fonds qui a depuis longtemps généré la plus grande partie du financement est le souper de homards qui devrait être de retour l’an prochain.

« Avant la pandémie, on faisait notre fameux souper de homards qui était pas mal la plus grosse activité de financement, explique le président. Historiquement, on allait chercher entre 10 et 15 000$. On veut repartir ça en avril 2024. On va ensuite aller chercher ce qu’il manque avec nos autres campagnes pour s’assurer de faire l’habillement d’hiver chaque année. »

Pour en apprendre davantage sur le club trifluvien, ou pour faire un don, tout simplement, visitez les https://kiwanistr.org/