Le Festival Western de retour en version… originale
SAINT-TITE. Privé de son public depuis deux ans, le Festival Western de St-Tite (FWST) sera de retour cet automne avec ses animations dans les rues, ses spectacles sous les chapiteaux, ses rodéos dans les estrades, ses plateaux de danse, mais surtout, son ambiance unique.
Habituellement un événement de routine, la présentation de la programmation de la 54e édition revêtait un caractère particulier ce 1er juin étant donné que l’événement est pratiquement sur pause depuis la conclusion de la 52e édition le 15 septembre 2019.
« Le Festival Western, c’est 650 000 personnes, 650 000 histoires. C’est des retombées économiques de 45 millions$ et de plus de 500 000$ pour les OBNL de la région », a lancé d’entrée de jeu le directeur général Pascal Lafrenière.
Ce retour dans les rues de Saint-Tite ne pouvait se dérouler comme si rien n’était arrivé ces deux dernières années et le comité organisateur a dévoilé une nouvelle image et un nouveau slogan pour cette nouvelle rentrée. Réveille le cowboy en toi, ça fait bien sûr référence aux deux ans de pause qu’on a dû prendre, mais ça fait aussi appel à nos souvenirs. On a tous joué au cowboy quand on était petit. Et puis le cowboy, ça évoque la liberté, la résilience, le travail, l’acharnement. Toutes des valeurs auxquels le Festival Western est associé », a poursuivi Pascal Lafrenière.
Hommage à Renée Martel
Au chapitre de la programmation, dix rodéos seront de nouveau présentés aux Grandes Estrades Coors Original et si on se fie sur le fait que les 15 000 billets gratuits pour les rodéos des 3 et 4 juin se sont envolés en quelques heures, le public sera de nouveau au rendez-vous en septembre prochain.
Au niveau musical, on notera la présentation du spectacle hommage à Renée Martel, C’est mon histoire, mettant en vedette Isabelle Boulay. Paul Daraîche, Patrick Norman et Laurence Jalbert pour ne nommer que ceux-ci. Quelques noms familiers à Saint-Tite seront de nouveau au rendez-vous comme les Irvin Blais, Matt Lang, Annie Blanchard, Maxime Landry, Véronique Labbé, Lendemain de veille, Phil G. Smith, Britanny Kennell, etc.
En nouveauté cette année, la présentation d’une pièce théâtrale, L’étranger Le musical country à la Far West, et une toute nouvelle zone Canac sur la rue Saint-Pierre avec grande roue, aire de restauration de camions de bouffe de rue et une ambiance digne des plus beaux décors Pinterest. « Ça sera comme une nouvelle aire de festivités, mais plus conviviale », explique Pascal Lafrenière. Enfin, la 9e édition du Gala country mettant en vedette la relève de la country au Québec sera présentée pour la première fois dans le cadre du Festival et sera animée par Richard Turcotte.
La présidence de cette 54e édition a été confiée à Nadia Moreau, directrice générale du Service de développement économique de la MRC de Mékinac. « Je suis une fille de Saint-Tite. J’ai grandi en voyait mon père faire du bénévolat au festival. J’ai été moi-même bénévole durant douze ans et ça fait quatre ans que je suis dans le comité organisateur. J’avais de gros dossiers, mais là comme présidente, c’est différent. Je dois maintenant parler à la personne aux commandites, à la personne aux communications, à la personne aux finances. Même les employés de terrain, c’est impressionnant de voir ça », a-t-elle confié.
La population est prête
De son côté, la mairesse de Saint-Tite, Annie Pronovost, a exprimé la fébrilité que ressentent les résidents à la perspective de retrouver leur festival. « Je pense que les gens ont hâte. Ça fait deux ans qu’on est sur pause, et là on a envie qu’il se passe quelque chose, on a envie de revivre de l’émotion, tous ces beaux moments-là, et je pense que Saint-Tite est prêt à recevoir la belle visite! » dit la mairesse. Mme Pronovost mentionne également à quel point c’est l’envergure du festival qui façonne le public année après année, notamment sa touche internationale. Elle dit avoir parlé à des touristes non seulement d’un bout à l’autre du Canada, mais même en Europe, qui ont l’intention de venir y participer. C’est pour elle l’occasion de mettre de l’avant la culture et le tourisme québécois à l’échelle internationale.
« Je pense que ceux qui reviennent, que ce soit Annie Blanchard, Patrick Norman, c’est des habitués de la place, alors de les voir revenir d’année en année, ça montre qu’ils ont envie d’être ici, qu’ils veulent venir faire la fête avec les gens de Saint-Tite, et ils ont aussi besoin de ça en tant qu’artistes » termine la mairesse.
Avec la collaboration de Daniel Birru