Des citoyens mobilisés pour développer le Parc nature La Gabelle
NOTRE-DAME-DU-MONT-CARMEL. Il y a environ un an, des citoyens de Notre-Dame-du-Mont-Carmel ont décidé d’unir leurs forces afin de développer et d’embellir le Parc nature La Gabelle. Ils ont proposé des idées et en ont débattu. Le groupe, qui forme la Corporation de développement La Gabelle, s’apprête maintenant à déposer un plan directeur comprenant l’installation d’équipements récréotouristiques.
L’objectif de la démarche est d’attirer non seulement les gens de la région, mais aussi ceux d’ailleurs au Québec. «Ce qu’on veut, c’est maximiser le potentiel de développement récréotouristique du site, explique Guy-Luc Beaupré, administrateur de la Corporation. La Gabelle avait besoin d’une poussée pour se développer. C’est pour ça qu’on a mis sur pied le groupe. On a vite constaté que les citoyens se sont sentis interpellés par le projet. Ç’a suscité beaucoup d’engouement.»
«L’arrivée de la Corporation coïncide avec la montée en popularité du sentier de La Gabelle, ajoute ce dernier. Depuis quelque temps, les gens s’ouvrent les yeux sur ce qu’est le parc autour du pont. Avant, la Gabelle, c’était seulement un pont pour plusieurs personnes, mais maintenant, ces personnes-là voient le parc, le sentier et toute la beauté du site.»
Il faut dire que le sentier existe depuis 20 ans. Celui-ci a été aménagé lorsque la Mauricie a décroché le titre de Capitale forestière canadienne, en 2001. «On l’a amélioré dernièrement. On a veillé à son entretien étant donné sa popularité grandissante, indique M. Beaupré. On en a parlé beaucoup sur les réseaux sociaux et des bénévoles ont donné beaucoup de leur temps. Depuis, les gens sont très nombreux à y aller.»
Un sentier très populaire
Ce dernier estime, qu’en moyenne, 50 à 100 marcheurs empruntent le sentier chaque jour de la semaine. Les fins de semaine sont plus achalandées. On parle plutôt de 200 à 300 marcheurs par jour, et ce, même en hiver.
Le sentier s’étend sur une distance totale de 6,6 kilomètres. La Corporation de développement La Gabelle a même approché la Ville de Shawinigan afin de le relier au Parc de l’île Melville. «Ça ferait 10 kilomètres au total», mentionne M. Beaupré.
Pour l’instant, la réponse de la Ville est négative, mais les membres de la Corporation demeurent optimistes. Ils espèrent que l’organisation municipale voisine changera d’idée face à la popularité grandissante du sentier et l’embellissement à venir du Parc nature La Gabelle.