Festival Western 2021: divers scénarios à l’étude
ÉVÉNEMENT. Une édition 100% virtuelle? Des mini-sites permettant de rassembler un maximum de 250, 500 ou 1000 festivaliers? Le Festival Western de St-Tite (FWST) planche actuellement sur divers scénarios en prévision de ce qui sera sa 54e édition – ou 53e? – du 10 au 19 septembre prochain.
«On travaille pour être prêt à toutes les éventualités pour que lorsque la Santé publique rendra sa décision sur ce qui sera permis, on puisse aller de l’avant rapidement», déclare Pascal Lafrenière.
Le directeur général du FWST souligne dès le départ que le contexte diffère totalement de l’an dernier lorsque le comité organisateur avait annoncé en catastrophe l’annulation des festivités le 15 avril. L’équipe en place dispose aujourd’hui de plus de temps pour travailler sur plusieurs scénarios.
«L’édition virtuelle par exemple. On a regardé ce qui s’est fait ailleurs dans le monde dans la dernière année. C’était quoi les meilleures pratiques d’affaires? Qu’est-ce qui a été populaire? Ce qui ne l’a pas été? C’est quoi le coût de ces initiatives? On dispose d’un recul qu’on n’avait pas en 2020.»
De même, Pascal Lafrenière rappelle qu’à l’été 2020, le gouvernement avait autorisé les rassemblements avec un maximum de 250 personnes. Qu’en sera-t-il dans les prochains mois si le contexte sanitaire s’améliore? «On regarde donc chacun de nos sites. Voir comment on pourrait y accueillir 250, 500, 1000 spectateurs? Combien ça nous coûtera les aménager pour les rendre sécuritaire et conforme aux consignes de la santé publique en installant des stations pour se nettoyer les mains par exemple? C’est tout ça qu’on analyse actuellement.»
Chose sûre ajoute le directeur général, le FWST ne fera pas de compromis. «S’il y a une édition physique, elle se déroulera en respectant les consignes sanitaires, mais aussi dans le respect de la santé des citoyens de Saint-Tite, des employés et bénévoles du festival ainsi que des festivaliers», assure-t-il en soulignant que des rencontres devraient avoir lieu bientôt à ce sujet avec la Ville de Saint-Tite et la direction régionale de la Santé publique.
Une édition »normale » est-elle encore possible? «Habituellement, on commence les travaux d’aménagement après la Saint-Jean-Baptiste. Installer les cabanes, les chapiteaux, les décors, les affiches et préparer l’intérieur de l’aréna, ça demande environ de huit à dix semaines avant l’événement», explique Pascal Lafrenière.
Mais au-delà d’un festival western »normal », le directeur général souligne qu’il faudra voir comment réagiront les festivaliers. «Est-ce que les gens seront craintifs avec tout ce qui s’est passé ou bien au contraire, ils seront enthousiastes parce que ça fait un an qu’ils n’ont pas vu du monde? On va peut-être se retrouver à court terme avec un mélange des deux», termine-t-il.