Nouveau souffle pour la transformation forestière à Sainte-Thècle
ÉCONOMIE. L’ancienne scierie Groleau renait sous la bannière de Scierie Ste-Thècle, une division d’Interco qui est déjà bien établie dans l’industrie de transformation forestière au Centre-du-Québec et spécialisée dans la fabrication de palette de transport sur mesure.
Ce nouvel investissement d’une hauteur de 1,5 million$ de la part de l’entreprise constitue un premier pas dans le déploiement de sa production en Mauricie. Cette nouvelle vie industrielle de l’usine a de quoi réjouir la population de Sainte-Thècle et de Mékinac qui subissaient davantage de perte d’emploi que de développement en ce domaine.
En affaire depuis 1999 et en constante croissance depuis, Interco s’est distingué de la compétition par son équipement de pointe et ses procédés lui assurant une efficacité accrue. Le site de la scierie de Sainte-Thècle était un endroit tout désigné afin d’accueillir la nouvelle expansion de l’entreprise.
«Pour nous, la scierie de Sainte-Thècle représentait un attrait fort appréciable par la proximité de la ressource première, l’équipement en place et le potentiel, tant au niveau de la main d’oeuvre que du développement», souligne Éric Fafard, président fondateur de l’entreprise. Ce départ de l’entreprise assure déjà la mise en place de 15 emplois dans la région.
Cette renaissance de l’usine est également un développement important dans la municipalité d’environ 2500 âmes. «On ne peut pas cacher qu’une telle entreprise qui s’installe chez nous avec une vision et une volonté comme ils nous le démontrent, c’est toujours bienvenu. Pour nous, ce n’est pas seulement 15 emplois, c’est également l’occasion de solidifier des revenus de travailleur dans la municipalité, c’est amener des clients dans nos commerces en place et c’est, surtout, poursuivre l’élan de développement de la municipalité», amène Alain Vallée, maire de Sainte-Thècle.
L’installation d’Interco dans la région permet de positionner favorablement tout le potentiel de développement que détient la MRC de Mékinac au niveau industriel. «Pour le service de développement économique de la MRC, l’essentiel était de mettre, au maximum, les ressources que nous possédons à disposition du promoteur afin de faciliter son intégration. Tant en accompagnement dans les nombreuses démarches qu’en adaptant les installations physiques appartenant à la Société d’infrastructure de Mékinac, il était important pour nous de répondre présent et de mettre en place les conditions gagnantes», mentionne Nadia Moreau, directrice du service de développement économique de la MRC de Mékinac.
Actuellement en démarrage, l’entreprise prévoit déjà une deuxième phase faisant doubler le nombre d’employés requis. «Nous sommes très confiants pour l’avenir de notre nouvelle installation. Déjà, notre équipe est presque complète à 100%. Une nouvelle phase nous amènerait donc à passer de 15 à 30 employés afin d’accroitre considérablement notre capacité de production. C’est un défi de taille qui nous attend, mais nous avons les bonnes cartes en main pour le relever», conclut Éric Fafard.