Grandes-Piles impose un moratoire sur les résidences de tourisme

GRANDES-PILES. Devant leur nombre grandissant, Grandes-Piles est à préparer un règlement pour encadrer les résidences de tourisme sur son territoire.  

En attendant que la règlementation soit en place, le conseil municipal a décrété cet été un moratoire sur l’implantation de ce type d’établissement. «On en compte une vingtaine actuellement. C’est beaucoup. Ça pousse comme des champignons», explique Pierre Beauséjour, directeur général de la municipalité de 450 habitants.

Jusqu’à ce que ce moratoire soit adopté, en l’absence de règlement, toute personne pouvait ouvrir une résidence de tourisme à Grandes-Piles si elle respectait les règlements d’urbanisme et réussissait à obtenir l’accréditation de la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ).

La municipalité a donc créé un comité et prévoit adopter un règlement d’ici la fin de l’année 2020. «Il n’y a pas que nous qui réfléchissons là-dessus. La MRC Mékinac a aussi mis sur pied un comité qui se penche sur la question. On regarde si on pourrait avoir un règlement commun pour la région», poursuit Pierre Beauséjour.

En Mauricie, la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc a été une des premières à légiférer sur les résidences de tourisme sur son territoire. Il est notamment interdit d’en ouvrir une si une seconde se trouve déjà dans un périmètre de 100 mètres. Le règlement prévoit également un nombre limité de personnes pouvant être hébergées et les types d’embarcation qui peuvent y être utilisés.

Une résidence de tourisme est une unité d’hébergement offerte contre rémunération pour une période inférieure à 31 jours. Sur le site de Bonjour Québec, on en dénombre 241 en Mauricie. Sur le territoire de Mékinac des Chenaux, outre Grandes-Piles, il est possible d’en trouver à Champlain, Saint-Stanislas, Sainte-Anne-de-la-Pérade, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Hérouxville, Lac-aux-Sables, Notre-Dame-de-Montauban, Saint-Adelphe, Saint-Roch-de-Mékinac, Saint-Tite, Sainte-Thècle et Trois-Rives.