Abandon du projet d’usine de cannabis à Mont-Carmel

INVESTISSEMENT. Le projet d’une usine de production de microcultures de cannabis à des fins médicales dans le parc industriel de Notre-Dame-du-Mont-Carmel est mort et enterré.

L’information a été confirmée par le maire Luc Dostaler qui était évidemment déçu de la tournure des événements, mais qui comprenait la complexité pour un promoteur de mener à terme un dossier dans ce domaine très règlementé.

Rappelons qu’en juillet 2019, le conseil municipal adoptait une résolution autorisant la vente à Joël Leboeuf d’un terrain de près de 39 000 pieds carrés au coût de 3890$. Celui-ci avait un an pour entreprendre la construction d’un bâtiment, mais sur place actuellement, le site a été déboisé, mais aucun immeuble n’y a encore été érigé.

«Nous sommes toujours en contact avec le promoteur, explique Luc Dostaler. Il nous dit toujours être intéressé à y développer un projet. D’ailleurs, la résolution adoptée stipulait que le bâtiment pourrait servir de lieux d’entreposage et de bureaux locatifs advenant que l’usine de cannabis ne se concrétise pas.»

Même si le délai d’un an est passé, la municipalité n’entend pas mettre de pression pour le moment. «On comprend qu’en raison du contexte de la Covid-19, il peut y avoir eu du retard», poursuit le maire.

Depuis sa légalisation au Canada à l’automne 2018, l’industrie de la production de cannabis s’est nettement consolidée. Des usines ont été fermées et le nombre de joueurs a considérablement été réduit.

Dans la région, on retrouve déjà une usine de production de cannabis à Louiseville, appartenant à Canada House Wellness Groupe, et à Bécancour, propriété de Greentone. Un autre projet est en cours de réalisation à Trois-Rivières. Avec deux associés, le Shawiniganais Éric Morel a acquis il y a quelques mois une ancienne usine sur le boulevard Parent pour y produire de l’huile de cannabis à des fins médicales.