Des nouveaux arrivants à la pêche aux poulamons
Le Service d’accueil des nouveaux arrivants (SANA) a permis à cinq immigrants de vivre une expérience purement québécoise, la pêche aux petits poissons des Chenaux. En compagnie de deux intervenants du SANA et d’un bénévole, ils se sont rendus dans la cabane #18 de la pourvoirie Centre de pêche Mario Leduc, sur la rivière Sainte-Anne.
Le vendredi 24 janvier, de 10 h 30 à 16 h, des immigrants ont découvert les rudiments de la pêche sur la glace, une expérience qu’aucun de ces nouveaux arrivants n’avait vécue auparavant. « C’est une première pour eux! », lançait Stéphan Desrochers, agent de communication et d’intégration pour le SANA.
Les cinq nouveaux arrivants bénéficiaires du SANA présents à Sainte-Anne-de-la-Pérade sont originaires de la République démocratique du Congo, de la République centrafricaine, de la Colombie et de la Chine. « Jusqu’à présent, on pêche beaucoup de poissons! Ils sont heureux et l’expérience est magique! », s’enthousiasmait M. Desrochers.
Selon Stéphan Desrochers, les nouveaux arrivants n’ont pas souvent l’occasion de mettre les pieds hors de la ville de Trois-Rivières. « Ça va leur faire du bien de voir autre chose que la ville de Trois-Rivières! Juste la route entre Trois-Rivières et Sainte-Anne-de-la-Pérade, c’est déjà une aventure! »
Les participants à l’activité ont d’ailleurs été bien impressionnés par les cabanes sur la glace et même de pouvoir s’y déplacer en véhicule. « Ce sont toutes de petites choses, de petits détails qui vont faire pour eux que ce sera sans doute une journée mémorable », ajoutait l’intervenant.
Le SANA, pour briser l’isolement
Le SANA a comme mission de permettre l’intégration des nouveaux arrivants dans la culture qui les accueille. Face à l’inconnu, il est primordial de les aider à briser l’isolement grâce à des activités variées qui leur donnent notamment l’occasion de découvrir le Québec, et de vivre le Québec.
D’ailleurs, le SANA organise de nombreuses activités durant l’année avec un plus grand nombre d’immigrants.
« Par exemple, on fête Noël et l’Halloween, on participe à la marche du 20 juin à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, on fait un pique-nique en été. Tout ça, c’est pour briser l’isolement, car les immigrants sont souvent à rester chez eux et à ne pas sortir. Ça leur fait connaitre des gens de leur communauté, mais également d’autres communautés, et, très important, ces activités se font avec des Québécois également afin de favoriser l’intégration », concluait M. Desrochers.