Gérard Vandal à la mairie de Saint-Séverin

ÉLECTION.  C’est par une mince marge de 3 voix que Gérard Vandal est devenu le nouveau maire de Saint-Séverin le 6 octobre dernier.

Retraité de l’ABI, il l’a emporté en récoltant 170 votes contre 167 pour son adversaire Pierre Lafontaine. Il s’agit de la première expérience en politique pour celui qui est revenu s’établir dans son village natal en 1997.

Interrogé par L’Hebdo sur ses priorités, le nouveau maire a expliqué vouloir dans un premier temps rencontrer les membres du conseil et prendre connaissance des dossiers en cours. «On va travailler en équipe», promet-il.

La seule chose sur laquelle s’est engagé Gérard Vandal est à propos de la transparence. «Je veux que le public soit au courant. Mettre plus d’information dans le journal municipal pour que les citoyens soient mieux informés. Le monde posait beaucoup de questions», explique celui qui était un habitué des séances du conseil autant sous les administrations de Julie Trépanier que de son prédécesseur, Michel Champagne. Pour l’anecdote, l’arrière-grand-père du nouvel élu, Télesphore Vandal, a été le second maire de la municipalité, de 1895 à 1905.

Déception pour Pierre Lafontaine

Pour le candidat malheureux, c’est un dur coup. Pierre Lafontaine siégeait déjà au conseil municipal depuis près de 20 ans et assumait la fonction de maire suppléant depuis novembre 2018.

Vu le résultat serré, il avait la possibilité de demander un recomptage judiciaire, mais il n’a pas voulu s’engager dans cette avenue. «Ce qui ne me tente pas là-dedans, c’est que si ça revirait de bord, ça serait encore avec une ou deux voix de majorité. Moi, de voir que la moitié de la population n’est pas pour, ça ne m’intéresse pas.»

Pierre Lafontaine avait dû démissionner de son poste de conseiller pour être candidat et le poste sera de nouveau libre, mais il a déjà décidé que c’était terminé pour lui la politique.

Le taux de participation de 51,8% est assez remarquable dans une élection partielle étant donné que lors de la dernière élection municipale en 2017, celui s’était élevé à seulement 20%.

Rappelons que ce scrutin est devenu nécessaire lorsque la mairesse sortante, Julie Trépanier, a quitté ses fonctions le 8 avril dernier invoquant la difficulté de concilier son rôle de mairesse à celui de mère de famille et d’entrepreneure. Elle n’avait pas participé à des séances du conseil depuis le mois de novembre 2018. Mme Trépanier avait été élue par acclamation lors des scrutins de 2013 et 2017. C’est donc dire que le conseil en place sera donc renouvelé en novembre 2021.