Six jeunes à la rescousse
SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE. Pour une 17e année consécutive, des jeunes de Sainte-Anne-de-la-Pérade sont devenus travailleurs autonomes pour l’été. Faisant partie de la coopérative L’Escouade, ils offrent leurs services aux citoyens de la municipalité.
Ils sont appelés à réaliser plusieurs tâches comme la tonte de pelouses, du gardiennage, du ménage intérieur et extérieur et de l’entretien animalier. Pour la plupart d’entre eux, il s’agit d’une première expérience de travail basée sur le modèle entrepreneurial collectif.
«Ce sont les jeunes qui sont au cœur de la coop et qui décident des tarifs, de l’autofinancement, de l’ouverture officielle, etc. Je suis là pour les appuyer là-dedans, mais ce sont eux qui prennent les décisions, explique Laurence Rousseau, coordonnatrice de L’Escouade. Les jeunes sont aussi responsables d’aller chercher les clients et de faire de la publicité.»
Cet été, L’Escouade est formée de six jeunes de Sainte-Anne-de-la-Pérade, dont Magaly Lamarche-Adam, une élève de secondaire 3, qui en était à sa troisième expérience comme membre de la coop.
«J’aime le travail d’équipe et j’aime qu’on ne fasse pas toujours la même chose. J’ai 14 ans. Je n’ai pas l’âge de travailler partout, mais l’Escouade me permet de quand même amasser de l’argent pendant l’été», mentionne-t-elle.
«Ce que j’aime, c’est qu’on apprend à faire de nouvelles choses, renchérit Dimitry Pellerin, élève de secondaire 3. Il y a des contrats qui sont pareils pendant l’été, mais on peut toujours les faire en équipe. On s’organise comme on veut, c’est bien.»
Plus de 200 heures de travail
Les membres de L’Escouade offrent leurs services de juin, à la fin des classes, jusqu’à la mi-août. Cette année, leur premier contrat a été donné par la Municipalité pour les festivités de la Fête nationale. Ils ont notamment fait des maquillages pour enfants et de la surveillance dans les jeux gonflables.
«On a de beaux contrats avec la Municipalité comme le camp de jour et le service de garde, indique Mme Rousseau. On a aussi un contrat pour l’entretien ménager du centre récréatif. Il y a aussi tous les citoyens qui nous appellent. Les gens sont habitués, ils nous connaissent et nous demandent d’année en année. Les clients nous appellent et les jeunes s’arrangent entre eux pour déterminer qui va prendre le contrat.»
Après quatre semaines, déjà 233 heures de travail avaient été cumulées. «Ça permet aux jeunes de prendre de l’expérience. Ils arrivent dans leur premier emploi mieux préparé», soutient Mme Rousseau. À la mi-juillet, déjà plus de 30 contrats avaient été complétés.