Stabilité retrouvée et nouvel élan à la SADC
SAINT-STANISLAS. Arrivé en poste en décembre 2022 au sein d’une équipe décimée qui venait de perdre trois employés comptant chacun plus de vingt années de services, Donald Goudreault contemple avec satisfaction ce premier tour d’horloge complété en tant que directeur général de la SADC de la Vallée-de-la-Batiscan.
« Heureusement que je connaissais déjà le territoire et le fonctionnement des SADC », raconte le natif de Saint-Tite qui avait travaillé au sein de l’organisation de 1992 à 2013 avant de poursuivre sa carrière à la Coopérative de développement régional du Québec Mauricie – Centre-du-Québec.
Rapidement, la priorité du nouveau directeur général a été de reconstituer l’équipe en embauchant deux conseillères aux entreprises : Martine Fortin et Émilie Blanchard. « Avant, on avait un analyste financier qui étudiait les dossiers, mais là, on voulait être plus présent sur le terrain. Ce sont deux personnes qui ont une expérience dans le monde des affaires et qui vont à la rencontre des entrepreneurs. On continue à offrir de l’aide financière, mais on développe aussi ce que j’appelle de l’aide-conseil », explique Donald Goudreault.
Depuis son arrivée, mais tout particulièrement lors des premiers mois, l’appui des membres du conseil d’administration et de la présidente Sandra Dessureault a été inestimable, souligne-t-il. « Ils ont été très présents dans les opérations lorsqu’il y a eu des démissions en 2022, mais aussi lors de mon entrée en poste. »
Le hasard faisait bien les choses. L’arrivée du nouveau directeur général et des deux conseillères aux entreprises coïncidait avec l’élaboration du nouveau plan stratégique qui guidera les décisions de la SADC de la Vallée-de-la-Batiscan à compter du 1er avril prochain, et ce jusqu’en 2029.
Un plan, quatre orientations
Le nouveau plan quinquennal, qui sera adopté dans les prochains jours, s’articulera autour de quatre grandes orientations : soutenir le développement entrepreneurial tout en contribuant à l’écoresponsabilité des entreprises, soutenir et favoriser le développement local, maximiser et augmenter la notoriété de l’organisation, ainsi que veiller à la bonne santé organisationnelle de la SADC.
« Le développement durable, c’est dans notre ADN depuis longtemps, mais on va encore plus porter attention à ce volet dans nos relations avec les entreprises. On va continuer aussi à promouvoir les campagnes d’achat local. Et depuis mon arrivée, on a travaillé à établir des liens forts avec les employés des MRC de Mékinac et des Chenaux qui s’occupent du développement économique. Quant à la bonne santé de notre organisation, on sait que c’est important d’y veiller parce qu’on ne veut pas revivre ce qui s’est passé il y a deux ans », souligne Donald Goudreault.
À quelques semaines de clore sa première année financière complète en tant que directeur général, il prévoit présenter un bilan plus que positif. « Il reste quelques semaines avant le 31 mars, mais je pense qu’on sera près de doubler nos prêts aux entreprises. J’attribue cette performance à notre présence sur le terrain, aux relations qu’on a développées avec Desjardins et les MRC. Et de plus en plus, les entrepreneurs qui nous contactent sont recommandés par d’autres entrepreneurs. Je les appelle nos relayeurs », souligne-t-il avec enthousiasme.
Programme Flexipreneurs
À court terme, la SADC de la Vallée-de-la-Batiscan disposera de nouveaux fonds qui viendront s’ajouter au fonds d’investissement régulier et au fonds stratégie jeunesse, pour venir appuyer les projets entrepreneuriaux de la région.
« Nous faisons partie des 10 SADC et CAE au Québec qui ont reçu une enveloppe budgétaire pour le programme Flexipreneurs qui vient appuyer les projets des femmes entrepreneurs à temps partiel », souligne Donald Goudreault, ajoutant qu’un budget de 200 000$ est réservé pour ce nouveau programme développé par la SADC Shawinigan. « Il y a un autre programme qui sera annoncé dans les prochains mois mais il est encore trop tôt pour l’annoncer », termine le directeur général, très heureux de ce retour aux sources.