Intronisation et nouveau défi pour Donald Marchand
Donald Marchand, qui aura marqué plusieurs générations de joueurs à titre d’entraîneur de badminton, a été intronisé au Temple de la renommée du badminton québécois, lors du dernier gala annuel.
Le natif de Saint-Tite est entraîneur de badminton depuis plus de 40 ans déjà. C’est d’ailleurs lui qui fut le fondateur du Club de badminton de l’école secondaire Val-Mauricie.
« C’est flatteur, même si on ne fait pas ça pour les honneurs. On le fait par plaisir! C’est le fun et je suis content de voir que de mes vieux joueurs, âgés de 40 à 55 ans maintenant, étaient là, en plus des entraîneurs que j’ai côtoyés depuis mes débuts. On s’est amusé et on a remémoré de vieux souvenirs », lance celui qui a également été joueur de badminton pendant plus de 20 ans.
« À l’école, on avait des années ente 950 à 1300 élèves et on a toujours eu un bon bassin de joueurs à l’école. On allait compétitionner contre les régions de Laval, Montréal et Gatineau, et on était aussi fort qu’eux autres. Badminton Québec a pris ça en considération, entre autres », ajoute celui qui fut également professeur d’éducation physique.
Au total, Coach Marchand aura participé à 17 Jeux du Québec et quelque 25 championnats canadiens, en plus de former 73 champions provinciaux.
Nouvelles fonctions
Le 23 juin dernier, le tout nouveau intronisé se retirait de son poste d’enseignant et d’entraîneur junior. Deux semaines plus tard, il rejoignait les rangs de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
« On a commencé par faire des samedis et dimanches d’entraînement, et en septembre, on est passé au sérieux en s’entraînant à raison de trois fois par semaines, en plus des compétitions. Actuellement, on a 20 joueurs universitaires et dans l’entente, on a le droit aux partenaires d’entraînement. Ça nous permet d’amener mes élèves du secondaire qui étudient maintenant au Cégep, et qui sont parmi les meilleurs joueurs au Québec et au Canada. On les amène avec nous et ça augmente notre niveau de jeu à l’entraînement, par le fait même. »
« La passion est encore là. Ça fait depuis l’âge de 10 ans que je joue au badminton alors j’aime ça. J’ai toujours été choyé de pouvoir travaillé de ma passion. J’ai gagné ma vie à faire ce que j’aimais le plus au monde », conclut-il, tout sourire.