Front commun: les syndiqués voteront à compter du 15 janvier
MAURICIE. L’entente de principe conclue à la fin décembre avec Québec sera soumise aux membres représentés par le Front commun. Les syndiqués de la région seront appelés à se prononcer sur les détails de cette entente en assemblée générale entre le 15 janvier et le 19 février.
« La parole est maintenant aux membres! Les détails de cette entente leur seront présentés en assemblée générale et ce sera à eux de jouer. Parce que oui, bien entendu, les salaires sont une chose. Mais la proposition qui leur est faite comporte plusieurs autres éléments intéressants. L’entente doit être prise comme un tout : les gains obtenus concernant les matières négociées à la table centrale s’additionnent à ceux des tables sectorielles quant aux conditions de travail et d’exercice. Bref, les prochaines semaines seront porteuses d’importantes discussions dans nos milieux », soulignent les porte-paroles du Front commun François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l’APTS.
L’entente prévoit une augmentation de salaire de 17,4 % sur 5 ans, négociée pour l’ensemble des travailleurs de tous les secteurs. Une augmentation de 6 % est prévue pour la première année de la convention, rétroactive au 1er avril 2023, si l’entente est acceptée. Il s’agit de la plus grande augmentation de salaire annuelle depuis des dizaines d’années, affirme le Front commun.
À cette hausse s’ajoute aussi une protection du pouvoir d’achat, pouvant aller jusqu’à 1 %, pour chacune des trois dernières années de la convention collective.
L’entente prévoit aussi plusieurs améliorations à la convention collective, en plus des augmentations salariales : vacances, régime de retraite, assurances, droits parentaux et autres gains, dont l’acquisition du droit à la 5e semaine de vacances après 15 ans d’ancienneté, des améliorations au régime de retraite, des améliorations au régime de droits parentaux, notamment l’ajout d’une journée à la banque de congés spéciaux pour suivi de grossesse, et une bonification des contributions conventionnées de l’employeur pour l’assurance maladie.