Un premier roman pour l’auteur Marcil Cossette
MAURICIE. Davantage connu pour sa poésie, l’auteur originaire de Sainte-Thècle, Marcil Cossette, a récemment lancé son tout premier roman intitulé La petite boîte en fer-blanc.
L’idéation de ce premier roman remonte à l’enfance de Marcil Cossette. « Quand j’étais un jeune garçon, on couchait au deuxième étage et il y avait une grille au plancher qui laissait passer la chaleur. À travers ça, on écoutait les conversations des adultes qui étaient au premier étage… Puis on entendait des petits bouts d’histoires. J’ai donc inventé une histoire à partir de ces évènements-là que j’avais ramassés par petits bouts », raconte l’auteur. Il a commencé la rédaction de ce roman il y a 25 ans en le travaillant de manière sporadique au fil des années.
À la suite de quelques tentatives infructueuses auprès de maisons d’édition pour la publication de son livre, rien n’arrête Marcil Cossette. Voilà qu’à 75 ans, l’homme choisit de publier lui-même son roman. « J’ai finalement décidé de publier à compte d’auteur parce que je trouvais que mon histoire avait de la valeur et j’en étais fier ».
La petite boîte en fer-blanc se déploie dans un Québec à l’aube des années 50. « On y suit une jeune fille d’un milieu extrêmement religieux, catholique et qui du haut de ses 24 ans croit bien qu’elle ne se mariera pas. Dans ce temps-là, les gens se mariaient assez jeunes », explique l’écrivain. L’histoire prendra une autre direction lorsque la jeune femme fera la rencontre d’un homme au potentiel de devenir son époux.
L’auteur natif de Sainte-Thècle a fait carrière à Shawinigan comme enseignant d’anglais. Dès l’enfance, il affichait une aisance pour les mots et l’écriture. Cependant, c’est véritablement dans les années 80 lors d’un cours à l’Université du Québec à Trois-Rivières que sa passion pour l’écriture est née. Il participe ensuite à plusieurs concours d’écriture qu’il remporte avec brio. Il a depuis ce temps publié les recueils Sur le parvis des nuages (2009) et Du vent sur les épaules (2019).
Puisque la conclusion de son nouveau roman le permet, Marcil Cossette réfléchit au potentiel d’une suite à son histoire. À travers cette réflexion, l’auteur poursuit l’écriture de poésies.