Une BD sur les enjeux climatiques
SAINT-STANISLAS. Les enjeux climatiques interpellent beaucoup l’illustratrice et bédéiste Chloé Germain-Thérien. Ceux-ci seront au coeur d’une série de bandes dessinées pour adolescents sur laquelle elle travaille présentement.
Chaque tome de la série aura un thème bien à lui. Il est déjà prévu que le premier tome aborde la crise climatique, tandis que le deuxième portera davantage sur les enjeux de l’eau. Chaque bande dessinée devrait compter une soixantaine de pages.
« C’est l’un des sujets qui m’intéressent le plus, donc c’était naturelle d’aller vers ça. J’ai un ami du temps qui m’a contactée et m’a proposé de faire une série. Je trouvais que c’était une très bonne idée. C’est un projet qui se veut éducatif, mais aussi qui veut pousser les gens à agir », affirme Chloé Germain-Thérien.
« Je me suis rendue compte que la bande dessinée pouvait être une façon différente de m’engager, voire de militer, pour la justice écologique, ajoute-t-elle. La plupart des gens sont conscients de la crise climatique et du fait qu’on a besoin d’un changement systémique, mais nous ne semblons pas capables de remettre en question notre mode de vie. Je pense que ce sera aux jeunes de le remettre en question parce que les générations actuelles ne sont pas prêtes à sacrifier une partie de leur confort. »
Et si le portrait environnemental s’annonce sombre, elle devra relever le défi d’aborder le sujet pour ne pas le rendre trop déprimant pour les adolescents. La recherche d’informations et la vulgarisation ne seront pas à négliger non plus, note l’illustratice et bédéiste.
« Je veux rendre ça intéressant aussi et ne pas me limiter aux aspects techniques et scientifiques, précise-t-elle. Je veux aussi amener une approche d’écopsychologie et donner des outils aux gens pour naviguer dans tout ça. Ce sera assez éclaté comme contenu. »
Idéalement, la première bande dessinée paraîtrait à temps pour le Jour de la Terre, soit le 22 avril 2024, chez KATA Éditeur. C’est également son premier projet qui sera publié par une maison d’édition.
Chloé Germain-Thérien a reçu une subvention de 18 000$ provenant de l’Entente de partenariat territorial en lien avec la collectivité de la Mauricie pour la création des deux premiers tomes de la série.
(En collaboration avec Stéphanie Paradis)