Aucune accusation ne sera portée contre Marie-Louise Tardif
JUSTICE. Aucune accusation ne sera finalement portée contre Marie-Louise Tardif pour des menaces qu’elle aurait proférées dans une salle de justice envers une ancienne employée.
Après analyse de la plainte déposée par Sylvie Guibeau, la Sûreté du Québec (SQ) a transmis son rapport le 24 mars dernier à la Direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP) en recommandant la fermeture du dossier.
Pour la députée de Laviolette – Saint-Maurice, cette décision représente une première étape en vue d’un éventuel retour au sein du caucus de la Coalition Avenir Québec (CAQ). Le temps que la SQ procède à son enquête, Marie-Louise Tardif avait en effet annoncé le 7 mars son retrait temporaire du caucus pour éviter de devenir une distraction pour ses collèges du parti gouvernemental.
» Je suis très heureuse aujourd’hui de retrouver mes collègues du gouvernement et je tourne la page sur cet événement, a-t-elle mentionné. Je tiens à remercier sincèrement les citoyens qui m’ont témoigné leur appui à tous les jours. Sans relâche, j’ai poursuivi mon travail au service des gens de Laviolette-Saint-Maurice et je continuerai à les représenter fièrement à l’Assemblée nationale au sein du caucus de la CAQ. Au plaisir de vous revoir! «
Des rumeurs voulaient que le Parti Conservateur du Québec l’approche pour rejoindre ses rangs, mais la principale intéressée y avait rapidement mis fin en publiant un message sur sa page Facebook réitérant son attachement envers la formation de François Legault.
« Je tiens à vous rassurer, concitoyennes et concitoyens, je suis caquiste et je le reste. C’est avant tout par conviction, mais aussi par respect pour vous qui m’avez élue sous la bannière de la Coalition Avenir Québec. Je me suis retirée volontairement du caucus mardi afin de siéger à titre d’indépendante, le temps de l’enquête. En aucun moment je n’ai été tentée de joindre les rangs du Parti conservateur, pas plus que je n’ai parlé avec son chef. », avait-elle écrit.