Initiation à la baignade en eau glacée: comme un double expresso bien serré…
HÉROUXVILLE. Vous aimez sortir de votre zone de confort? Les sensations fortes vous attirent? Le Domaine Tavibois est tout indiqué pour vous alors que Maxime Boivin, le gardien des lieux, offre cet hiver l’initiation à la baignade en eau glacée.
« Je me baigne dans l’eau glacée chaque matin. C’est un drôle de passe-temps, mais c’est très bénéfique », raconte Laurie Hayes, membre également de l’équipe de maintenance du site située à Hérouxville. Lorsque L’Hebdo l’a rencontrée, le thermomètre extérieur pointait à -12 degrés Celsius. Sous la glace, comme toutes les eaux douces en hiver, l’eau du lac se maintient à 4 degrés Celsius, soit à 38 degrés Fahrenheit.
Bien loin du 70 degrés Fahrenheit psychologique que vous attendez en été pour vous offrir votre première baignade.
La Gatinoise avait déjà l’habitude de prendre des douches à l’eau froide, mais pour la première fois cet hiver, elle a tenté l’expérience de l’eau glacée. « J’étais un peu craintive au départ, mais en même temps, ça représente un beau challenge. Après, on se sent tellement bien. On ressent une sensation de fierté et ça apporte de l’énergie. Ça remplace bien le café », sourit-elle.
Si vous êtes du genre à rentrer et sortir vos orteils de la piscine une dizaine de fois avant d’y sauter en été, sachez que les baigneurs de Tavibois y vont « all in » du propre aveu de Laurie Hayes qui a évidemment passé de la parole aux actes devant le journaliste.
Pour sa part, elle y reste parfois une ou deux minutes, sans trop s’agiter pour éviter que l’eau froide circule sur son corps. « En ne bougeant pas, on arrive à trouver un certain confort avec la chaleur de notre corps. Des fois, on fait jouer une chanson et on se donne le défi de la chanter au complet avant de sortir, mais dans tous les cas, on ne se met jamais à risque. Le but, ce n’est pas de rester le plus longtemps possible », souligne-t-elle. En sortant du lac, les baigneurs bougent vigoureusement pour se réchauffer avant d’entrer à l’intérieur.
Sous la supervision de Maxime Boivin qui a une longue expérience en la matière, une première séance d’initiation a eu lieu le 25 février dernier et si l’intérêt est là, d’autres suivront dans le courant de l’hiver ou au printemps. « Moi, je conseille à tout le monde de l’essayer au moins une fois », termine Laurie Hayes d’un ton convaincu.